Dans cet essai, j’ai décrit des faits, présenté les phénomènes sous-jacents, calculé et présenté des corrélations et un modèle simple qui inclus des rétroactions.
Tout cela est correct, bien qu'incomplet, et les extrapolations et évaluations de scénarios vers le futur sont évidemment erronés.
Néanmoins, ce faisant, j’ai pu acquérir une compréhension des ordres de grandeur qui sont en jeu, et je trouve qu'ils sont gérables.
Mais contrairement à ce que beaucoup de sceptiques font, je ne suis pas enclin à enquêter sur chaque minuscule erreur ou mauvaise interprétation faite par les scientifiques et revendiquée par les réchauffistes; pourquoi ergoter sur ce qui n’est pas pertinent ?
J’ai également présenté le contexte politique dans lequel tout le débat se déroule. Ceci est plus effrayant que les anomalies de températures !
Au-delà des annonces de catastrophe si rien n’est fait pour empêcher les variations climatiques, les apologistes visent à changer notre société et à la façonner en fonction de leur ordre supérieur idéalisé. Étant inexacts sur les faits, polarisés dans l'analyse et exagérant les seuls effets négatifs, ils révèlent une nette préférence pour une organisation collectiviste tyrannique de notre société, cette fois non pas un troisième Reich ou un empire soviétique, mais un "monde du consensus" vers lequel leur logique tordue nous mènerait.
Quand j'écris "ils" je comprends ici des groupes politiques très concrets, des mouvements dits alternatifs qui font aujourd'hui semblant d'être à l'extérieur de l'establishment, mais qui en réalité y sont totalement immergés.
Des ONG spécialisées, des groupes de scientifiques «concernés» (hélas en un mot), des intellectuels et autres bouffons, et les idiots utiles habituels, tous contribuent à cette formation de l'opinion au sein de nos sociétés.
Ils ont tort et ils ont beaucoup de succès.
Il est grand temps d'inverser cette tendance.
De nombreux résultats publiés se sont avérés faux, ou grossièrement exagérés, ou même carrément des mensonges.
Je ne veux pas entrer dans un débat avec des gens malhonnêtes (ce qui est la raison pour laquelle je ne cite même pas le nom d'un ancien vice-président des États-Unis, Prix Nobel, quelle honte!), ceux-là qui se prétendent détenteur de la plus haute moralité; cela est une farce !
Je voudrais encourager les décideurs politiques et les médias à être moins naïf et à ne pas croire ce qu’on leur sert sous le couvert d’un pseudo consensus scientifique (sic).
Ils sont instrumentalisés (ce qui est un euphémisme pour dire manipulés) par des tribus modernes et bien organisées qui justifient l'utilisation de tout moyen pour atteindre leurs objectifs qu’ils prétendent vertueux et idéaux.
Les dirigeants devraient enfin commencer à montrer le chemin plutôt que de rester à la traîne de gourous malhonnêtes déguisés en experts.
Le climat varie comme il le fait depuis des milliards d'années.
Nos sociétés humaines changent aussi, plus rapidement et de manière plus erratique.
Nos cultures sont diverses et nos situations économiques et sociales sont variées.
Pourquoi devrions-nous adopter maintenant une vue monomaniaque sur la façon de gouverner le monde et à contrôler un climat que nous ne possédons pas ?
La souffrance humaine doit-elle être soumise à une valeur supérieure d'une dite «Conservation de la Nature »?
Faut-il conserver le climat comme dans un musée ?
La biodiversité ne devrait-elle jamais évoluer?
Ma réponse est un triple non.
Même si le climat devait varier de manière significative et durable, je pose la question: et alors ? Les changements lents et faibles de la faune et la flore qui sont en cours ne sont ni bons ni mauvais.
Serait-ce une catastrophe d’établir des stations balnéaires sur les côtes de la péninsule du Kamtchatka, de déplacer les stations de ski des Alpes au Kirghizistan, ou de cultiver des champs de blé en Sibérie?
Il est urgent de faire cesser les appels à l’urgence climatique.
D'autres questions plus importantes et urgentes devraient capter notre attention, au lieu d'être terrorisé par ceux qui prétendent que le ciel va nous tomber sur la tête.
Kaiseraugst, octobre 2014