Le climat varie tout le temps depuis que la Terre existe.
Nous ne savons pas ce qui constitue un climat souhaitable, et ce serait une tâche impossible de se mettre démocratiquement d'accord sur ce que le climat devrait être.
Nous ne savons pas déterminer si et comment un changement des conditions climatiques aura un effet positif ou négatif pour la vie sur Terre, en particulier la vie humaine.
Mais nous sommes toujours effrayés par tout changement, en raison de son issue incertaine.
Saison après saison, nous sommes exposés à des variations météorologiques, et nous nous souvenons à peine du temps des dernières années. Nous sommes habitués à ces variations, sachant que notre environnement ne change pas fondamentalement à chaque saut de la météo, et que des événements catastrophiques tels que les ouragans, les épisodes de sécheresse, ou les inondations peuvent avoir un impact durable sur les victimes, mais pas sur le cadre général de vie.
Au fil du temps, des siècles et des millénaires, l'environnement a été sous l'influence des variations climatiques: la faune et la flore, la composition des sols, la biodiversité, les glaciers, les lacs et autres réservoirs d'eau sont des produits à long terme du climat, en association avec la formation géologique de la planète.
Il n'y a pas "climat mondial", mais plutôt des zones climatiques distinctes: tempérées, continentales, arides ou semi-arides, tropicales, etc.
La température, l’humidité de l'air, les vents, les précipitations et la couverture nuageuse sont des paramètres utilisés pour caractériser le temps en un lieu donné à un moment donné. Observées dans l'atmosphère inférieure et supérieure, à la surface de la terre et des océans, de longues séries historiques de ces paramètres permettent de caractériser une région climatique et son évolution. Dissimulées derrière une haute variabilité à court terme, des tendances significatives à long terme peuvent indiquer qu’un changement climatique est en cours.
Depuis une trentaine d'années, des hypothèses et affirmations catégoriques sont formulées au sujet de ces variations, leur réalité, leur impact sur les conditions de vie actuelles et futures, et la mesure dans laquelle les activités humaines y contribuent de manière significative, notamment en émettant lesdits gaz à effet de serre.
Ces questions donnent lieu à des disputes animées à propos de la science sous-jacente, de modèles de corrélation et de prédiction, des conséquences sociales et écologiques des changements climatiques, et des mesures à prendre, ou non, afin d’en atténuer les effets négatifs, ou de profiter de leur aspects positif. Toute action proposée ne doit pas seulement être efficace, mais elle doit aussi être mise en contraste avec d'autres priorités de développement dans le monde actuel.
Pendant longtemps, et comme beaucoup, je ne pouvais saisir ni la taille ni la nature de la question. Après avoir été exposé répétitivement à des prédictions de fin du Monde imminente – croissance incontrôlée de la population, monde laissé sans ressources essentielles telles qu’énergie et terres agricoles, forêts se mourant de la pollution ou de brûlis, lacs acidifiés, contamination générale de l'environnement par toutes sortes de poisons synthétiques, ou hiver post-nucléaire – je ne suis pas prêt à donner crédit à l’annonce d’une catastrophe qui résulterait du réchauffement climatique anthropogénique sans y porter un regard critique.
Confronté au fait que la combustion de tous les carburants fossiles - gaz, pétrole et charbon - représente environ 0,02% de l'énergie impliquée dans toutes les pluies, ou 0,008% de l'énergie solaire atteignant la planète, il m’est difficile de me laisser convaincre de l'existence d'une relation causale significative entre l'industrie humaine et un changement climatique. Même les plus audacieux magnats de la finance sont incapables d’un tel bras de levier sur leur propre écosystème.
Il me fallait donc aborder ce sujet avec un esprit ouvert et critique, essayer de comprendre les phénomènes sous-jacents qui conduisent de nombreux scientifiques à donner des signaux d'alarme, et de me forger ma propre opinion. Il faut aussi essayer de comprendre ce qui motive les mouvements politiques pour relayer ces signaux sous forme de prédictions catastrophiques.
Face à une question si complexe on doit ou bien étudier le sujet ou alors faire confiance aux experts.
J'ai choisi l'étude, quoique bien conscient de mes limitations car n'étant pas formatté par les coutuimes scientifiques ni ne disposant de savoir transcendant. J’ai pris la peine de rédiger ces textes afin de me contraindre à un raisonnement ordonné. Cela m'a conduit à de nouvelles idées et à des opinions qui ne sont ni conventionnelles ni banales. C'est ainsi que je suis un peu devenu une sorte d'expert que le lecteur aura la bonté de croire.
Et si cet exercice contribue à éclairer d’autres personnes, alors il aura servi plus d'une fois.