Tout le monde comprend que le temps qu'il fait est un sujet complexe que les météorologues ne maîtrisent pas parfaitement.
Le climat est beaucoup plus complexe que le temps : c'est un temps répété sur un axe de très longue durée

À cette conjecture, il est juste de dire que les études climatiques en sont encore à leurs balbutiements.
Même l'analyse de séries d'observations de température à divers endroits fait encore l'objet de nombreuses recherches et analyses. Et avec des séries historiques très limitées, le laboratoire mondial dispose de peu de données sur la seule et unique expérience en cours depuis quatre ou cinq milliards d'années et qui pourrait encore durer cinq autres milliards.
Les résultats des simulations de modèles fournissent des informations intéressantes, mais ils sont loin de fournir des résultats validés sur lesquels les politiques peuvent s'appuyer.

Pendant que les apologistes sonnent l'alarme et appellent à une action immédiate et massiv, les sceptiques veulent en savoir plus. Ils n'aiment pas l'idée d'engager trop de ressources derrière une stratégie qui soulève d'autres questions que celle que l'on veut résoudre.

Ma position personnelle n'est ni chauvine ni sceptique. Je n'ai aucun doute fondamental sur les observations et les phénomènes sous-jacents, même si mes connaissances sont limitées pour les saisir tous. Mais il y a une forte inadéquation entre la résilience démontrée par le climat et l'appel écrasant à la mobilisation contre son changement. Je suis convaincu qu'il ne s'agit pas d'une question de quelques degrés Fahrenheit ou Celsius, mais plutôt de prendre en otage l'humanité entière pour accomplir un but idéologique.

Pour faire une comparaison risquée[1], on peut établir un parallèle avec l'histoire du christianisme. Au concile de Nicée en 325, les différends qui opposaient les Pères de l'Église furent réglés et un credo orthodoxe fut adopté. Le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 est peut-être l'équivalent de ce conseil : le réchauffement climatique et sa cause anthropique y ont été sanctuarisés. Presque toutes les évaluations faites depuis lors par la communauté scientifique et filtrées par le GIEC ont été " à charge " sans reconnaissance des voix dissidentes, aussi compétentes soient-elles. Malgré des dizaines de milliers d'articles scientifiques (témoignages), d'épais rapports (herméneutiques) et de nombreusesd conférences internationales (conciles), la conviction originale (credo) n'a pas changé d'un iota.

Malgré des hérésies mineures que l'Inquisition a parfaitement réprimées, il a fallu attendre le XVIe siècle pour que le protestantisme émerge et remettre en question certains éléments fondamentaux de la foi catholique (trilogie, eucharistie), son organisation hiérarchique ainsi que les voies et moyens pour parvenir au salut. Nous attendons maintenant une telle réforme hérétique de la doctrine climatique.

Mon hérésie consiste à apprécier différemment trois dogmes :

  1. l'attribution de la quasi-totalité du réchauffement aux gaz à effet de serre anthropiques,
  2. La prophétie catastrophique qunat à la magnitude des dégâts annoncés dont presqu''aucun ne s'est manifesté à ce jour,
  3. L'urgence et l'importance d'une mobilisation mondiale qui, à tout prix, serait salvatrice der la planète.

Et en plus de cela, je m'oppose à toute tendance visant à établir une gouvernance mondiel.

Changer les mentalités contre la penséée unique maintenant largement établie est un énorme défi, car tant de groupe d'intérêts tirent maintenant une belle subsistance de l'activisme climatique.
Le dogme est devenu un mode de vie, accepté complaisammenet par la plupart au point ,ême de traiter les critiqueune complaisance effrayante.

Un résumé des points critiques du complexe climato-politique est donné à la page suivante.


[1]Avec mes excuses aux chrétiens si cela les offense. Mais pas aux apologistes du climat.